Il existe depuis longtemps des conflits entre le peuple dogon et les éleveurs peuls nomades du centre du Mali. Les heurts sont devenus de plus en plus violents depuis l’avènement des mouvements djihadistes dans le nord du pays en 2012. Le problème du centre n’est pas seulement un problème ethnique comme ils nous le font croire tous. Le peuple dogon, qui pratique notamment l’agriculture, vit depuis des siècles dans les falaises. Les Peuls sont un groupe ethnique d’éleveurs semi-nomade constitué majoritairement de musulmans. Certains se sont installés dans les villes, mais d’autres pratiquent l’élevage de manière extensive et parcourent de longues distances pour assurer la survie de leur bétail. Lors de ces déplacements, ils sont souvent en conflit avec les agriculteurs. Ils arrivent souvent que les Dogons accusent les Peuls de dévaster leurs champs et de détruire leurs récoltes pour nourrir leur bétail. L’histoire du voisinage entre Peuls et Dogons est jalonnée de ce genre de tensions, qui sont quelquefois violentes. Mais ces heurts causés par la course aux ressources naturelles, terres, forêts, ont souvent été atténués par la négociation.
En 2015, les mouvements djihadistes qui ont envahi le nord du Mali en 2012 se sont propagés dans les régions du centre. Et à l’instabilité dans cette partie du pays s’ajoute une circulation des armes qui échappe au contrôle des autorités maliennes. Les Dogons, victimes des attaques djihadistes, accusent les Peuls de soutenir les groupes islamistes. Les Peuls, eux subissent des attaques des groupes d’autodéfense dogons qui bénéficient du soutien du gouvernement. Les Peuls accusent les Dogons d’être responsables pour des atrocités dont ils sont victimes, ce qu’ils démentent les mis en cause.
Le Mali un pays d’élevage par excellence accorde une place de choix à la protection de son cheptel. La politique du gouvernement est de valoriser ce secteur ; l’élevage est un secteur vital dans l’économie du pays, pour la valoriser encore plus, les experts nous conseille de la pratiquer de façon mobile, en ce moment ça sera la manière la plus rentable. Le pasteur transhumant qui faisait des va et vient est obligé de se rendre à son point de départ, c’est à dire dans son village pour s’occuper de son bétail. Dans ces mouvements, il rencontre des paysans dogons qui ont occupé de plus en plus des pâturages pour nourrir leur famille. Donc pour donner passage au Peul forcément le dogon sera obligé de quitter les lieux, chose que lui aussi ne va jamais accepter vue qu’il occupait l’espace; il y a des cela des années aussi. Nous sommes tous inanimés aussi que de nos jours que c’est les Dogons qui ravitaillent tous le seeno en vivres, grâce au fumier des peuls ou non peuls, d’où source de problèmes. Les Peuls aussi se plaignent de nos jours, que la transhumance est devenue fatiguant, ils quittent leur zone de départ, pour aller dans les zones d’accueil, où ils suivent toutes sortes d’atrocités comme ce fut le cas dans le Wassoulou, en Guinée où les Peuls ont été interdits de rentrer sur le territoire Guinéen.
Dans le bourgou, avec les jooro qui sont de mèches avec l’administration, ils taxent le plus souvent les transhumants avec de fortes sommes. Il y a eu des morts d’hommes autour des conflits sur la gestion des bourgoutières. Ces différents conflits sont aggravés par le manque de charte juridique en matière de droits fonciers et de la faible capacité des autorités coutumières à résoudre les contentieux. Les disputes se règlent aujourd’hui àla kalachnikov plutôt qu’au bâton ou au couteau. Les agents de l’Etat aussi sont accusés de corruption et comportement prédateur envers les Peuls car ces Peuls disposent en effet d’un capital mobile le bétail plus facile à monnayer que le foncier des paysans.
Si nous referons à la région de Sikasso et aux alentours de Bamako, presque tous les éleveurs sont des citadins qui sont en train d’abandonner leurs anciennes pratique qui consiste à garder un nombre élevé du bétail, ils tendent tous de nos jours à la valorisation du lait avec un nombre restreint de tête. Ils misent sur quelque tête pour avoir plus de lait. Ils utilisent tous les méthodes d’insémination. Beaucoup de vétérinaire sont formés dans ce sens par le gouvernement malien, les structures comme fevevim, fenalait en collaboration avec le gouvernement qui organisent des campagnes de sensibilisation etc.
Conscients de leurs souffrances liées à la transhumance, mais jusqu’à présent la plus part des peuls transhumant doutent de l’élevage intensif, alors que de nos il y a plusieurs formes l’élevage.